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Ce qu’il faut retenir, sans filtres.


SUD Alerte sur les risques et les dysfonctionnements au GHBS
1. Radon : l’omerta dangereuse

Il apparaît que le GHBS n’a jamais lancé de campagne systématique de mesure du radon
sur l’ensemble de ses sites, contrairement à ce que la réglementation exige (ces prélèvements sont
normalement requis tous les 10 ans).


La direction admet cette carence : c’est une anomalie réglementaire grave.
Pour corriger cela, le GHBS a demandé à la Direction des Achats, Logistique et Travaux
(DALT) d’organiser des campagnes de prélèvement, en priorité dans les bâtiments les plus
anciens.


 Sur les résultats de l’EPSM Charcot (site Danvez), la direction dit avoir relancé les
informations. Mais elle prévient : ces résultats ne peuvent pas être généralisés à d'autres secteurs,
car les niveaux de radon varient fortement selon les pièces,ventilation, usage, environnement
immédiat.
La priorité affirmée est désormais de lancer sa propre campagne de mesure, indispensable
pour garantir la sécurité des agents et des résidents.


2. Kerlivio Évaluation des pratiques des “Douches” :

une conséquence directe du mode dégradé
Le Syndicat Sud, informés, d’une démarche en cours, nous avons demandé des clarifications.
La direction annonce :
• Ce n’est pas un audit, mais une Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP).
• Objectif : améliorer la fréquence des douches et répondre aux demandes des résidents (une douche
par semaine lorsque souhaitée).
Ce que nous constatons :
• Cette évaluation vise surtout à mesurer l’impact du mode dégradé, devenu trop fréquent.


Kerlivio
• La direction affirme que la situation est “sous contrôle”, avec peu de recours à Hublo.
• Une absence longue a été anticipée avec un planning adapté.
Kerdurand
• Trois arrêts longs simultanés ont fortement déstabilisé l’équipe.
• Un retour a eu lieu et un recrutement est prévu au 1er décembre.
Kerbernès
• Le service a subi plusieurs arrêts longs.
• Taux de missions Hublo pourvues : 36 % seulement.
• L’équipe a été contrainte de fonctionner en mode dégradé, en priorisant l’hôtellerie au détriment du
bionettoyage.
Suivi des modes dégradés :
• Le syndicats SUD demandent depuis longtemps un suivi précis.
• La direction reconnaît que c’est un indicateur indispensable et affirme travailler dessus.
• Pour août, elle ne recense qu’une journée en mode dégradé ; un chiffre qui ne reflète pas la réalité du
terrain.
Conclusion
Conclusion : un impératif urgent
Il y a un déficit réglementaire grave sur la mesure du radon, un danger potentiel pour tous.
L’évaluation des pratiques en EHPAD doit aller jusqu’au bout : nous ne pouvons pas laisser des
résidents sans les soins d’hygiène élémentaire, ni des soignants travailler dans des conditions dégradées
non mesurées.
L’organisation hôtelière, avec ses absences, ses paramétrages logiciels erronés et ses modes
dégradés, n’est pas viable à long terme sans un vrai suivi et des moyens dédiés.
Nous exigeons :
1. La mise en oeuvre immédiate d’une campagne de mesure de radon sur tous les sites, avec des
résultats publics.
2. L’inclusion des syndicats dans l’EPP “douches”.
3. Un audit approfondi de l’organisation hôtelière, des effectifs et des outils (Hublo, Sillage…),
avec des garanties sur les remplacements et un suivi des jours en mode dégradé.