VIGILANCE MAXIMALE SUR LA BIOLOGIE DÉLOCALISÉE
La Direction a confirmé qu'une étude de faisabilité est en cours concernant l'activité du laboratoire sur le site de
Quimperlé, visant la mise en place éventuelle d'une biologie délocalisée.
Cette réflexion est motivée par le coût élevé du remplacement des automates.
• Absence de décision formelle : Bien qu'il s'agisse encore d'une "discussion médicale"
sans "projet validé", nous rappelons les fortes tensions passées sur l'organisation des techniciens de laboratoire.
• Vigilance sur les effectifs : SUD Santé Sociaux sera extrêmement vigilant pour garantir qu’aucune suppression
de poste ou modification unilatérale des temps partiels ne soit envisagée à la suite de cette étude.
Urgences (SAU) de Quimperlé: 60 heures et burn-out !
La Direction a réaffirmé que le SAU (Scorff/Quimperlé) est un service unique.
Les professionnels sont recrutés en étant informés de cette unicité et de la nécessité de la mobilité pour assurer la
continuité du service et la gestion des compétences.
Nous avons constaté des plannings prévisionnels à Quimperlé affichant 60 HEURES de travail.
Nous exigeons l’arrêt immédiat du travail en mode dégradé !
• Demande concrète acceptée : Suite à notre demande d’audit, la Direction s'est engagée à fournir les plannings
AS et IDE du Scorff pour le mois de septembre 2025, jugeant la demande "raisonnable".
GAP/et services administratifs : REFUS CATÉGORIQUE DU POOL DE REMPLACEMENT !
Malgré la reconnaissance des difficultés du secteur (absentéisme et charge de travail exponentielle).
la Direction des Ressources Humaines (DRH) a posé un REFUS CLAIR ET DÉFINITIF à notre demande de
mettre en place un pool de remplacement administratif.
• Surcharge et mode dégradé : La DRH justifie ce refus par un absentéisme jugé insuffisant et l'impossibilité
d'avoir des agents polyvalents
. Les agents restant continuent donc de travailler en mode dégradé, devant absorber les tâches non réalisées par
leurs collègues absents.
Les collègues travaillent dans l’urgence face à la charge exponentielle liée aux arrêts longs, aux départs non
remplacés et à la clôture de l'exercice
• Locaux indécents : Nous dénonçons également la problématique des locaux à la GAP Porte A, notamment le
manque de sanitaires pour les 37 agents, une conséquence des travaux qui impacte directement les conditions de
travail.
• Chaos à Bois Joly : La direction a assumé la fermeture de l’accueil physique du site de Bois Joly en période de
vacances.
SERVICE SOCIAL : LA DIRECTION IMPOSE SANS CONCERTER
La modification des horaires des assistantes sociales (AS) aux Urgences du Scorff (début de service avancé à
8h30 au lieu de 9h) est une expérimentation visant la participation aux transmissions.
• Manque de respect : Nous dénonçons fermement la méthode employée : ce changement a été mis en place sans aucune évaluation préalable du CSE et sans avertir ni consulter le personnel ou la Commission Planning.
• Conséquences sur la vie personnelle : Un changement d’une demi-heure peut avoir un impact significatif sur la
vie personnelle (garde d'enfants, organisation) des mères de famille.
• Engagement : Face à notre indignation, la Direction s’est engagée à ce que cette expérimentation soit
régularisée et passe par la Commission Planning.
Nous demandons l’évaluation de l’équipe Elior
Nous demandons la communication de l’historique des formations des nouveaux arrivants, le document
d’autoévaluation ou/et d’évaluation, sur le modèle de ce qui est appliqué au service du bionettoyage.
Réponse de l’administration :
Les agents reçoivent une prise de poste la veille et travaillent en doublon les premiers jours. 12 personnes ont été
formées en septembre 2025 (84 heures). La direction effectue des contrôles qualité (8h/semaine) et ne reçoit pas
de retours de problèmes avérés.
Le syndicats Sud dénonce un manque de formation, une exploitation du personnel et des problèmes de
qualité suite à la suppression de 13 postes remplacés par environ 9 ETP chez Elior.
Réponse de l’administration :
La formation est censée être assurée par une prise de poste la veille et un doublon les premiers jours, avec une
évaluation de l'intégration après 15 jours.
Le syndicats Sud rapporte cependant que les agents arrivent sur le terrain sans formation ou très tardivement,
notant une baisse de la qualité du travail et un gain financier pour l'établissement au détriment des conditions de
travail et des effectifs (passage de 13 postes à environ 9 ETP chez Elior),,,.
Un agent ne peut pas travailler pour le GHBS sans que le droit du travail soit respecté ! Le GHBS est donneur
d'ordre, nous ne sommes pas Orange ou d’autres, et nous devons avoir un droit de regard sur les conditions
d'emploi de ce personnel
La direction maintient qu'elle réalise des contrôles de manière contradictoire ou seule (8 heures par semaine),
sans avoir de rapports signalant des problèmes permanents, soulevant la question de l'exploitation et du contrôle
que le GHBS doit exercer sur ses prestataires!
Danger sur Kerlivio : Le passage aux 12h est un piège illégal !
NON à l’organisation des soins qui viole vos droits !
Le Comité Social et Économique a été saisi du projet d'organisation infirmière en 12h sur le secteur médicosocial
de Kerlivio.Bien que présenté par la Direction comme une demande des équipes, notre analyse révèle une manoeuvre
dangereuse et une conséquence directe d'une gestion calamiteuse des effectifs !
L’illégalité du roulement : 72h et jours de repos imposés !
Nous dénonçons avec force ce roulement qui, loin d'améliorer vos conditions de vie, précarise votre
organisation personnelle :
72 heures de travail par semaine : ILLÉGAL ! L'examen des cycles montre la présence de "trois croix" sur
certaines lignes (ex : agent 6).
Si l'agent se retrouve à travailler ces jours, il atteint 72 heures de travail sur 7 jours, ce qui est "totalement
illégal".
Imposition de congés : Pour éviter cette illégalité, la Direction se réserve le droit de vous imposer des jours
de CA ou de RTT dans le cycle de travail.
Cette pratique d'imposer des congés "tous les 8 semaines" est inacceptable et est "le pire des organisations"
pour la vie personnelle des agents.
Un mode dérogatoire causé par la destruction du service public !
Cette organisation n'est pas un progrès, mais un pis-aller imposé par la crise des effectifs :
• Le passage aux 12 heures est intervenu en premier lieu en "mode dérogatoire" face à "un contexte
d'absentéisme infirmier inopiné" et parce que deux lignes infirmières de nuit sur trois étaient à pourvoir.
Ce mode dérogatoire est la conséquence directe de la "politique de restriction personnelle de l’ancien
Directeur" qui a "détruit complètement nos pools de remplacement", rendant l'attractivité du service
impossible
Le vote pour avis : Nous sommes contre !
Face à la menace d'imposer des jours de congés et au non-respect de la réglementation.
• SUD Santé Sociaux a voté CONTRE ce projet d'organisation, car nous refusons que l'on "impose des CA"
dans les trames.
UTDMR
Concernant la stérilisation (UTDMR),l'administration continue son opacité ! L'audit réalisé par la cheffe de
pôle et la cadre sup sur la stérilisation, pourtant promis, N'A TOUJOURS PAS ÉTÉ TRANSMIS
Nous exigeons le respect de vos cycles de travail et le recrutement immédiat d'effectifs pour garantir des
roulements légaux et non dérogatoires !
NOUS NE LÂCHERONS RIEN ! Nous exigeons des réponses complètes et des actions immédiates pour
garantir la sécurité des soins et le respect de vos droits !
« La folie, c'est maintenir un service qui 'dysfonctionne' en
répétant les mêmes pratiques, tout en s'attendant à ce que
les dysfonctionnements disparaissent. »



